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Par Anna-Florence Ferrario-Fichter
- Posté le
24
février
2017
Le marché de la dermopigmentation
Le maquillage permanent, appelé aussi pigmentation esthétique, dermopigmentation, pigmentation longue durée, maquillage semi-permanent ou encore maquillage durable, a été développé sur le marché français par la société Carole Franck.
2008, un tournant pour la profession
En 2008, sous l’influence de la ministre de l’époque, Roselyne Bachelot, une réglementation a vu le jour. Elle statuait que les personnes pratiquant le « maquillage permanent » (terme utilisé dans le texte de loi et longtemps réservé aux tatoueurs), ainsi que les tatoueurs et les perceurs eux mêmes, doivent se soumettre à une formation Hygiène et salubrité de 21 heures sur trois jours, dispensée dans des centres ayant reçu l’habilitation de l’ARS (Agence régionale de santé).
Se former, la clef du succès
Bien que soumise à l’obtention d’une attestation de suivi du stage Hygiène et Salubrité, la pratique du maquillage permanent n’est pas assujettie à la détention du CAP esthétique et parfumerie.
Toutefois, inutile de préciser qu’une formation solide, dispensée par un centre reconnu et encadrée par de véritables
professionnelles expérimentées pratiquant toujours sur clientes, est essentielle à la progression et à l’évolution de
ses propres techniques. Il est également fortement recommandé de suivre des perfectionnements réguliers en France
ou à l’étranger ou d’assister à des master class ou autres conférences. De plus, cette ouverture d’esprit et cette
volonté de progresser confortent la clientèle et l’encouragent à faire appel, de préférence, à une professionnelle
au fait des nouveautés de sa profession
Lire la suite dans le n° de mars de Beauty Forum