Aider les personnes qui franchissent la porte de ses instituts à se libérer de leurs complexes esthétiques afin de se reconnaître et s’aimer, c’est l’objectif de Maud Prat. Et, depuis plus de vingt-cinq ans, elle s’y consacre avec passion. Sa spécialité : l’épilation définitive.
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L'homme à l'honneur. Pour ces professionnels, success story rime avec soins au masculin.
Une bouffée d’air, un intermède dans la routine quotidienne... en s’installant à son compte, c’est ce que Marion Philippard, 31 ans, voulait offrir à ses clients. Mais pour cela, il ne suffisait pas de proposer des soins aux noms évocateurs d’évasion ou des massages du monde, il fallait aussi installer le spa ailleurs, loin du brouhaha de la ville. C’est donc dans le Morbihan, en rase campagne, « le premier village est à plus de quatre kilomètres » que la jeune femme a ouvert son établissement. « Je prenais un risque car pour venir les clients devaient être motorisés et prêts à faire quelques kilomètres », nous explique- t-elle. Un pari risqué, mais gagné, puisque, depuis quatre ans, Marion ne cesse de voir son agenda se remplir. « Je savais que j’y arriverais », sourit-elle. « J’y croyais tellement ».
Je suis désolée, Valérie, mais, soit vous achetez l’institut, soit je vous licencie, car je cesse l’activité ». Quand son employeur lui pose cet ultimatum, Valérie Mel-lier Bernoux n’hésite pas une seconde : « D’accord, je reprends l’affaire ». Un défi périlleux - « l’institut était en déficit » - qui n’effraie nullement cette professionnelle téméraire. « Je savais ce qui ne fonctionnait pas et je percevais tout son potentiel », confie t-elle.
Esthéticienne, diététicienne, entrepreneuse, responsable événementiel et femme d’affaires, Sophie Berthier multiplie les rôles et adore cela. « Il est primordial de se remettre sans cesse en question, de se tenir au courant des avancées technologiques, de renouveler régulièrement son matériel. »
Le confinement, la fermeture obligatoire, pour Florie La Tour, ce sont déjà de mauvais souvenirs. Évidemment, son chiffre d’affaires s’en est ressenti, mais, optimiste de nature, elle savait qu’elle retrouverait sa clientèle. « J’avais confiance, car, depuis l’ouverture de l’institut, en 2015, nous avons tissé des liens forts et durables. » Et force est de consta-ter qu’elle ne s’est pas trompée. « Mon chiffre du mois de mai est plus élevé que celui de 2019 et pourtant, nous n’avons ouvert que le 11 ! ». Quant aux changements sanitaires qu’elle a dû opérer au sein de son institut, elle les juge relativement minimes, « nous appliquions déjà des règles d’hygiène très strictes, on en a ajouté ou renforcé quelques-unes. On sait faire, ce n’est pas un problème. »
C’est sûr, pour fêter le premier anniversaire de son institut, Laura Bazin aurait préféré afficher un superbe chiffre d'affaires plutôt que devoir se relever d'une fermeture forcée pour cause de Covid-19. Mais, optimiste de nature, la jeune femme de 26 ans ne se laisse pas abattre par cette épreuve. « On mettra plus de temps à équilibrer le business plan, mais on y parviendra ! »
Pour Valérie Alric, le succès d’un institut, celui qui fait que le carnet de rendez-vous se remplit sans aucune difficulté, ne tient pas à la seule qualité des soins qu’on y prodigue. Le succès d’un institut dépend aussi du lien qui se tisse, de la confiance qui s’établit avec les clients. « Il faut associer savoir-être et savoir-faire », explique la lauréate du Beauty Award 2019 dans la catégorie Jeune Créateur.
Dès qu’elle pénètre sur le domaine de Beaucé, situé à trente kilomètres de Nantes, Coralie se sent envahie par une douce quiétude. « Les paons accompagnent mon arrivée, c’est magique, » sourit-elle. « Seul le chant des oiseaux vient perturber le silence ». Un coin de nature, préservé des regards et de la pollution. C’est sur ce domaine privé, situé en lisière de forêt dans la région nantaise, abritant un immense lac, qu’est installé l’institut de Coralie Burot.
Un institut de beauté dans une roulotte, c’est original, étonnant même et pour aider les clientes à se déconnecter de la réalité quotidienne, c’est une bonne idée. Pourtant, ce n’est pas pour cette unique raison qu’Audrey Satta a remporté un Beauty Forum Award catégorie "lieu atypique".
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