Auteur(s) : Propos recueillis par Anne-Sophie Gamelin
6/09/2024
Gérante de l’institut Esthetic Center Rivesaltes, Nathalie Noé Maillol a fait le choix de se spécialiser dans la dermopigmentation afin d’élargir ses prestations pour recruter une nouvelle clientèle. Challenge relevé !
Après un parcours d’aide-soignante, Nathalie Noé Maillol décide, il y a un peu plus de 10 ans, de s’orienter vers le secteur de la beauté et choisit de s’installer en franchise. Après la première crise des « gilets jaunes », puis celle de la pandémie, elle constate que la concurrence est de plus en plus rude. Elle décide alors de se tourner vers la dermopigmentation. Elle se renseigne sur les offres de formation dans sa région et opte pour celle de Kelen Bauck, à qui elle adresse certaines de ses collaboratrices. Après avoir suivi le stage Hygiène & Salubrité, elle se forme à de nouvelles techniques telles que la tricopigmentation, le camouflage des cernes et des vergetures ou encore le détatouage pour corriger les « ratés » qu’elle remarque encore trop souvent.
La technique de prédilection de Nathalie Noé Maillol
Sa technique de prédilection est le camouflage des cernes. Celle-ci consiste à implanter une sélection de pigments choisis en fonction de la carnation de la personne pour redonner du peps à son regard. « Les clientes apprécient cette technique car elle donne bonne mine dès le réveil, sans avoir à se maquiller. Le camouflage des cernes apporte un vrai bien-être et des bénéfices psychologiques car le résultat est immédiat « souligne Nathalie Noé Maillol, qui affectionne également la technique de la tricopigmentation. Celle-ci, grâce à l’introduction de pigments dans le cuir chevelu, permet de recréer l’illusion d’une chevelure plus dense. La méthode est le plus souvent demandée par des hommes, qui vivent mal leur tonsure.
Son plus beau challenge
Son plus beau challenge est d’avoir été capable de relancer son activité après les confinements en renouvelant son offre de prestations. Elle n’est d’ailleurs pas peu fière de ses collaboratrices qu’elle a su motiver pour qu’elles acceptent de se lancer des défis et d’apprendre de nouvelles techniques. Nathalie Noé Maillol a d’ailleurs parfaitement conscience que l’apprentissage d’une discipline comme la dermopigmentation n’est pas simple, car on travaille sur la peau avec un résultat qui est définitif. Ce qui suppose de prendre ses responsabilités, de se sentir à l’aise et de fournir un travail exemplaire.
Ses projets
Nathalie Noé Maillol poursuit dans sa volonté de se différencier et d’élargir sa clientèle avec des prestations comme le détatouage ou la dermopigmentation réparatrice. Du fait de son ancien métier d’aide-soignante, elle s’intéresse notamment à la pigmentation correctrice des aréoles mammaires à laquelle elle va se former auprès de Kelen Bauck. « Dans ma région, il n’existe que peu d’institut proposant la pigmentation des aréoles mammaires et il me semble important de la proposer dans un cadre autre que médical, qui renverrait encore à la notion de maladie. Pour ces personnes, la démarche est ainsi plus agréable, plus facile à accepter et permet de revenir plus aisément à une vie normale. »
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