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L’actualité des professionnels de la beauté et du bien-être

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Auteur(s) : Isabelle Louet

2/09/2021

crédit : 123RF

A la tête de leurs établissements, ces pros ont su braver les obstacles pour réaliser leur rêve. BEAUTY FORUM les met à l’honneur et les invite à partager leurs success stories. La parole est à Amel Meniri, propriétaire de l’institut Feel So Good, à Paris.

Quand Amel Maniri a débuté sa carrière dans l’institut de la rue d’Argenson, à Paris, la jeune femme d’alors était loin d’imaginer qu’un jour, elle le rachèterait. Et pourtant, plus de 17 ans après y avoir effectué ses premiers soins « J’étais en alternance », Amel l’a repris, rénové, renommé et relooké à son image. Elle y a insufflé son professionnalisme, son savoir-faire, mais aussi son savoir-être. Résultat, onze ans après son ouverture, son carnet de rendez-vous est toujours plein.

Soigner le service

Son succès, Amel l’explique par la qualité de la prise en charge du client. « Les soins ne font pas tout. Nous sommes nombreuses à en prodiguer d’excellents, explique-t-elle d’une voix douce, à utiliser des protocoles similaires. Nous avons toutes un savoir-faire, mais nous n’avons pas toutes le même sens du service ». Et pour Amel, on ne fidélise pas une clientèle sans une absolue qualité de service. « Il faut être à son écoute, savoir lui apporter une attention particulière. Il doit se sentir unique. Et pour cela, il faut savoir donner, ne pas se ménager ». Avec le temps, Amel a bien compris que ces derniers venaient chercher dans son institut un moment de lâcher-prise. « Ils veulent se détendre, se ressourcer, oublier leur quotidien, leurs soucis et tracas ». Une indispensable parenthèse dans un quotidien souvent trop brutal, surtout après cet épisode Covid. Mais, un client se laisse aller seulement s’il se sent en confiance « je répète toujours à mes collaboratrices, on reçoit les clients comme on reçoit ses invités chez soi. Avec gentillesse, enthousiasme et sincérité ». Dans l’esthétisme, l’émotion joue un rôle essentiel. « On l’a trop longtemps oublié ».

Une équipe de choc

Mais la qualité de service, Amel le sait, repose sur l’équipe. « Si le client sent des dissonances, des mésententes, alors, il ne reviendra pas. Nous avons un devoir de sincérité ». Aussi, plutôt que de multiplier des contrats pro, Amel a joué la carte de la fidélisation. « Je me suis entourée de trois collaboratrices à temps plein sur lesquelles je peux m’appuyer parce que nous avons la même vision du travail et d’un contrat d’apprentissage ». Cette équipe, c’est « son noyau dur » comme elle aime à le répéter. Parallèlement, elle prend des alternantes « pour l’importance de la transmission ».

Des soins en entreprise

Toujours soucieuse du bien-être de sa clientèle, depuis quelques mois, Amel a développé une offre de soin en entreprise. Pour cela, elle a imaginé des soins courts et adaptés au contexte. « On ne peut pas utiliser des huiles par exemple. Imaginez la cliente retournant à son poste avec une tâche sur son chemisier ou un visage luisant ! ». Pas question non plus de prodiguer des massages d’une heure trente, ils n’ont pas le temps. « Aujourd’hui, on propose des séances de réflexologie de 45 min, des massages d’une zone spécifique de 15 ou 30 min, mais aussi, des séances maquillage ». Pour un meilleur résultat, les praticiennes préparent les rendez-vous en amont lors d’un entretien téléphonique avec le client.

Un développement permanent

Quand elle regarde son institut avec ses neuf cabines, Amel sourit et pense à sa première employeuse « J’ai travaillé huit ans avec Jocelyne qui m’a tout appris et qui m’a transmis son savoir-faire ». Animées par la même passion de l’esthétisme, les deux femmes ne se sont jamais perdues de vue. C’est ce lien qui a permis à Amel d’acquérir son institut. Jocelyn avait vendu depuis des années son affaire quand elle apprend que les acheteurs en difficulté après des années d’exploitation moyenne voulaient vendre. Immédiatement, elle contacte Amel. « Quand Jocelyne m’a appelée, cela faisait dix ans que je travaillais pour Jean d’Estrée. Je formais des équipes à travers le monde. Elle m’a simplement dit : réfléchis, c’est le moment de te poser et de te lancer à ton compte ». Quelques mois plus tard, Amel achetait son salon. Une décision qu’elle ne regrette pas.

Les vidéos : le plus de la communication 

Si communiquer via les réseaux sociaux, c’est indispensable, « cela permet de fidéliser la clientèle, de créer une communauté », pour Souheyla, sa sœur et chargée de la communication, la vidéo joue un rôle essentiel dans le développement de l’institut. « Mettre un soin en images, cela permet aux clientes de visualiser, de comprendre comment ça va se dérouler. C’est un vrai plus ».

 

Feel so Good

10, rue d’Argenson 75008 Paris
Ouverture : Février 2010
Propriétaire : Amel MENIRI
Le lieu : 100 m2
Localisation : rue
Segmentation prix : moyen/haut de gamme
Spécialisation : soins visage et corps
Marques : Jean d’Estrées, Baîja, Les sens de Marrakech, Manucurist, BOTAN
Appareillage : LPG visage et corps, Bodysculptor, ACS-pen, Bio-Therapeutic (BT Nano/BT Micro)
Logiciel de gestion : IKOSOFT
Panier moyen : 70 €
Pourcentage des ventes produit : 35 %