Auteur(s) : Barbara Leblanc
12/04/2024
Proposer et fournir ce qui se fait de mieux sur le marché fait partie des objectifs et obsessions des professionnels du soin. Pour choisir en toute conscience, ils peuvent se référer aux différents labels existants. Reste à savoir à quoi correspond chacun d’entre eux.
Les labels cosmétiques
• Agréé par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Ecocert est le certificateur le plus présent en France. Son rôle est de contrôler, sur la base d’un cahier des charges, que les entreprises respectent les conditions pour acquérir un label. Il certifie des cosmétiques en fonction de deux critères : l’utilisation d’ingrédients issus de ressources renouvelables et transformés par des procédés respectueux de l’environnement et un seuil minimum d’ingrédients naturels et issus de l’agriculture biologique dans la composition du produit. Deux mentions distinctes se différencient par le pourcentage biologique obtenu par le produit : Cosmétique biologique avec 95% minimum d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 95% d’ingrédients végétaux de la formule issus de l’agriculture biologique et 10% minimum du total des ingrédients issus de l’agriculture biologique. Et Cosmétique écologique avec 95% minimum du total des ingrédients naturels ou d’origine naturelle, 50% minimum des ingrédients végétaux de la formule et 5% minimum du total des ingrédients issus de l’agriculture biologique.
• Le standard COSMOS – COSMetic Organic Standard – est une norme privée européenne, développée par cinq membres fondateurs : BDIH, Cosmébio, Ecocert, ICEA et Soil Association. Son objectif ? Harmoniser les garanties des cosmétiques bio entre les différents pays du monde. Il garantit les ingrédients et le produit fini et couvre ainsi tout le cycle de vie d’un cosmétique. Les référentiels de Cosmos sont identiques à ceux d’Ecocert, mais ce label est plus exigeant sur l’écoresponsabilité et le recyclage des contenants des cosmétiques. Les OGM et les nanomatériaux sont par exemple formellement interdits, ainsi que les tests des produits finis sur les animaux, conformément à la loi européenne.
• Le label Cosmébio est né de l’association française éponyme créée en 2002 et réunit plus de 450 sociétés adhérentes. Sa charte s’appuie sur cinq engagements clés : une composition propre avec 95% d’ingrédients naturels, la protection de l’environnement, la valorisation des collaborateurs et partenaires via un commerce équitable et solidaire, le respect des animaux et un marketing responsable et transparent avec un étiquetage clair des produits. Pour apposer le label Cosmébio sur son packaging, un cosmétique naturel ou bio doit remplir certaines conditions en matière de composition. Il en existe trois différents : le logo d’origine qui nécessite le recours à 95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle sur le total du produit, 95% minimum d’ingrédients bio sur l’ensemble des végétaux et 10% minimum d’ingrédients bio sur le total du produit. Le Cosmos Natural prouve que le cosmétique est naturel si sur la totalité du produit, 95% minimum d’ingrédients sont d’origine naturelle avec un recours limité à l’origine pétrochimique. Enfin, le Cosmos Organic bio s’applique si 95% minimum des ingrédients sont d’origine naturelle, 95% minimum d’ingrédients sont bio sur l’ensemble des ingrédients pouvant être bio et 20% minimum d’ingrédients sont bio sur le total du produit (10% pour les produits à rincer).
• Le Label Nature & Progrès, issu de l’association du même nom créée en 1964, a pour but de promouvoir une agriculture respectant le vivant et à la pointe du développement. Son cahier des charges s’appuie sur des critères exigeants. Les produits doivent être obtenus à 100% à partir de composants biologiques, ne pas contenir d’OGM ni de substances chimiques de synthèse et intégrer uniquement des conservateurs non toxiques et d’origine naturelle.
• Le label Qualité France est quant à lui délivré par l’organisme certificateur français Bureau Veritas Certification, qui certifie des produits et des matières premières non testés sur les animaux dans les limites permises par la réglementation. Les ingrédients ne doivent pas non plus provenir de matières animales.
Les labels environnementaux
• La B-Corp est une certification mondiale, signifiant “Benefit Corporation”. Elle récompense les entreprises lucratives qui poursuivent un but social et environnemental. Le cahier des charges est clair : pour être certifiée, l’entreprise doit répondre à un long questionnaire sur ses actions, la formation de ses salariés, ses modes de productions, partenariats, etc. Plus de 250 entreprises françaises, dont Laboratoires Expanscience, Aromase ou encore Rituals Cosmetics, sont aujourd’hui certifiées. Outre le label, la certification B Corp permet à l’entreprise de s’engager sur un chemin de transformation responsable.
• La start-up Plastic Bank lancée en 2013 veut faire des déchets plastiques une monnaie dans les pays en voie de développement. Les plastiques collectés dans divers endroits du monde sont acheminés vers des centres de recyclage partenaires et revendus à des industriels afin de servir à la fabrication de nouveaux emballages propres.
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