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L’actualité des professionnels de la beauté et du bien-être

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Auteur(s) : Anne-Sophie Gamelin

6/10/2021

Faire-revenir-la-clientèle-dans-votre-spa

Fleuron de l’esthétique française depuis 1946, Sothys détient une place de choix sur le marché de l’institut de beauté et du spa. Christian Mas, son président, analyse le positionnement de la marque et dévoile son prochain grand lancement, Sothys organics.

La marque Sothys est depuis toujours implantée dans les instituts, spas et spas hôteliers. Pourquoi cette stratégie omnicanale ?
Christian Mas : Depuis toujours, la philosophie de notre marque est : « Là où il y a une esthéticienne, il y a Sothys ». Alors même si l’institut, le spa et le spa hôtelier se sont à l’origine positionnés sur des créneaux distincts, ils font appel à des troncs de formation communs. Ce sont des métiers, voire même des réseaux, qui se complètent. On constate aussi qu’une montée de l’offre visage émerge et que c’est un facteur de rentabilité pour le spa. En tant que marque experte en soins du visage, Sothys a toute légitimité à se positionner sur ce marché. Certes, on ne peut négliger l’aura qu’apportent certains spas réputés à notre réseau de distribution, mais, au final, le métier reste identique et les partenariats que nous avons noués avec les écoles vont dans ce sens.

Comment Sothys cultive-t-elle sa différence sur le marché si concurrentiel du spa ?
C.M. : Notre différence, c’est notre flexibilité. Elle se traduit par le service que nous apportons à nos partenaires professionnels en matière d’approche commerciale, mais aussi de formation, qui peut inclure, par exemple, la formation du personnel de réception en spa hôtelier. L’autre point fort est notre capacité à nous renouveler. En ce sens, Sothys lance régulièrement de nouveaux concepts et formules, un levier essentiel pour l’animation du point de vente. Avec un parcours jalonné de temps forts – refonte de la ligne maquillage en 2014, création de la Crème 128 en pot de porcelaine Bernardaud en 2016, etc. – Sothys fédère ses équipes et je suis certain que nos partenaires professionnels sont sensibles au dynamisme de notre entreprise. Enfin, même si Sothys a longtemps été connotée « institut de beauté », nous avons su conquérir de nouveaux marchés et nous réinventer avec notamment la fourniture d’amenities (produits pour les clients) en chambre, qui est devenu aujourd’hui l’un de nos axes de service.

Quelle est votre actualité pour ce dernier trimestre 2021 ?
C.M. : Le lancement de Sothys organics dans les prochains mois signe l’incursion de la marque dans l’univers du bio. Une démarche plébiscitée par l’ensemble de nos équipes et dont nous sommes très fiers. Nous avions lancé il y a quelques années une gamme bio, qui n’avait pas rencontré le succès escompté. Je pense qu’elle était trop précurseur et qu’elle n’a pas su traduire, en version bio, les attentes de « la cliente Sothys » en termes de résultats et de sensorialité. Depuis, la recherche a évolué : les résultats sont cliniquement mesurés et la sensorialité est au rendez-vous. En remplaçant la ligne peau normale à mixte, Sothys organics s’insère parfaitement dans l’offre Sothys, dont elle constitue désormais la porte d’entrée. Elle sera complétée l’an prochain par le lancement d’une nouvelle ligne corps bio, qui remplacera à son tour la gamme conventionnelle existante. Des soins bio toujours plus techniques verront le jour d’ici deux à trois ans.
Ce lancement matérialise tout le travail accompli ces dernières années, notamment en termes d’investissement dans les jardins Sothys et dans la préservation de la nature. Ainsi, nous nous sommes associés à l’entreprise canadienne de récupération de plastique Plastic Bank, afin de rendre la ligne Sothys organics neutre en plastique. Un point auquel la clientèle finale est de plus en plus sensible. Nous avons également créé un groupe de développement durable, qui est à la fois un think tank [groupe de réflexion, ndlr], qui offre un oeil extérieur et nous challenge par exemple en interne sur le recyclage des masques chirurgicaux que l’on utilise. C’est donc une belle émulation, qui nous anime en cette rentrée.