CONFIDENCES : LES COSMÉTIQUES MENARD

Quand les acteurs de l’univers de l’esthétique se livrent en cinq mots clés. Confidences lève le voile sur les personnalités de votre quotidien professionnel. Masanobu Fukuda, directeur général de Nippon Menard France s’est prêté à l’exercice.

1 succès

La politique de l’entreprise qui a su miser sur la recherche et le développement afin de proposer des produits sûrs et efficaces. Un choix stratégique qui place la R&D au premier rang. Pour preuve, les chercheurs représentent 10 % des effectifs japonais. Un investissement qui permet à l’entreprise de tenir cette stratégie depuis 64 ans et dont la qualité des produits parle d’elle-même.

1 envie

2023 marquera le 165e anniversaire des relations franco-japonaises dont Menard est un des acteurs depuis plus de 20 ans. J’ai bon espoir que cette situation perdure grâce à :1) notre activité principale qu’est l’importation et la distribution en France de produits japonais, 2) l’enseignement aux professionnels de la beauté de nos techniques de soins inspirées du shiatsu japonais, 3) le prêt et l’emprunt d’oeuvres d’art par le biais du Menard Art Museum qui expose régulièrement des œuvres françaises ou en prête certaines issues de ses collections à des musées français et européens. Notre activité contribue à promouvoir le sens esthétique japonais et plus particulièrement la beauté de la peau du visage, qui demeure le critère de beauté n°1 au Japon. Menard diffuse ainsi la notion de beauté à travers les soins esthétiques et l’art.

1 regret

D’un point de vue personnel, si j’ai mis un point d’honneur à apprendre le français afin d’échanger avec les équipes et les points de vente, je regrette toutefois, de ne pas pouvoir m’exprimer avec plus d’aisance dans la langue de Molière. La conjugaison me donne toujours du fil à retordre (rires). Il n’est pas habituel dans la culture japonaise de s’étendre sur les points négatifs. Néanmoins, j’évoquerai la différence de réglementation qui existe entre les marchés français et japonais. Dans mon pays, il existe une catégorie à mi-chemin entre les cosmétiques et les médicaments que l’on appelle les « quasi drugs » (presque médicaments).
Ces derniers sont certifiés par le Ministère de la Santé. Un gage de qualité et d’expertise recherché par la clientèle. Je regrette qu’elle n’existe pas encore en France, car nous proposons de nombreuses références dans ce domaine qui, de fait, « tombent » dans la catégorie cosmétique. Nous ne pouvons donc pas mettre en avant, par ce biais, l’efficacité « médicale » de nos produits.

1 rêve

À 17 ans, étudiant, je rêvais de travailler en France. C’est devenu réalité quand j’ai été nommé à la tête de la filiale française du groupe Menard, il y a 15 ans, lors de mon premier mandat. Le second est en cours depuis 2019. J’apprécie l’organisation de la société niche et encore peu connue du grand public en France. Je reste persuadé que l’efficacité et la qualité des produits fabriqués et distribués par Menard nous permettra de multiplier le nombre de points de vente afin de poursuivre le développement de la marque. L’ouverture de la filiale à Monaco en 2009, répondait à une volonté de se rapprocher des points de vente du Sud, et plus particulièrement la Côte d’Azur. Le bureau parisien gère, quant à lui, le secteur au-dessus de Lyon et Bordeaux.

1 souhait

Cinquième groupe de cosmétiques au Japon, Menard reste une marque de niche et encore peu connue du grand public en France. Je reste persuadé que l’efficacité et la qualité des produits fabriqués et distribués par Menard nous permettra de multiplier le nombre de points de vente afin de poursuivre le développement de la marque. L’ouverture de la filiale à Monaco en 2009, répondait à une volonté de se rapprocher des points de vente du Sud, et plus particulièrement la Côte d’Azur. Le bureau parisien gère, quant à lui, le secteur au-dessus de Lyon et Bordeaux.

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