ÉPILATION HOMMES : MODE D’EMPLOI

Côté épilation, fini le look Néandertal cher aux années 1970. Les hommes d’aujourd’hui se veulent imberbes sur la majeure partie du corps. Zoom sur les différentes méthodes d’épilation masculines, des plus temporaires au plus durables.

En 2023, l’homme parfait doit être imberbe

Aujourd’hui, l’idéal de beauté masculin exige plutôt un corps bien dessiné, mince et aussi lisse que possible sur les épaules, le dos, la poitrine, les aisselles et même les jambes. Ce qui nous situe, en matière d’esthétique, sur la même longueur d’ondes que les Égyptiens il y a 5 000 ans. Dans cette civilisation antique évoluée, seul un corps jeune, imberbe et soyeux était considéré comme parfait.

 Le rasage : une méthode lourde d’inconvénients

Comme chez les Egyptiens, le poil est désormais persona non grata dans la vie de ces messieurs. A une différence près toutefois : les peuples anciens avaient banni les poils du corps en les épilant. De nos jours, quand on parle d’épilation masculine, l’image qui vient à l’esprit est celle d’un rasoir. Le marché est désormais pléthorique, allant de l’épilateur nasal à la tondeuse corporelle polyvalente étanche avec un résultat adaptable, mais temporaire, aux préférences de chacun. Si le rasage présente l’avantage d’être simple et peu coûteux, son inconvénient majeur est son manque de confort : obligation de se raser plusieurs fois par semaine, tiges des poils coupées à la surface de la peau qui repoussent avec des extrémités plus acérées. Avec à la clé, le risque d’une irritation désagréable de la peau, voire d’une inflammation, en particulier dans la région des aisselles ou des parties intimes. De plus, la méthode engendre des micro-blessures pouvant entraîner une sécheresse et une kératinisation (formation de corne) accrues.

 L’épilation à la cire et au sucre : une technique ancestrale, toujours à la pointe

L’épilation à la cire et au sucre provient des régions chaudes et humides du monde, de la Perse à l’Amérique du Sud. La pratique n’est pas qu’esthétique puisque les parasites et les bactéries se fixent moins facilement sur une peau parfaitement lisse. Les esthéticiennes utilisent des substances naturelles telles que les résines, le miel et la mélasse de sucre, mais aussi des cires plus modernes. Le principe est toujours le même. Les substances adhésives sont étalées à chaud sur les zones du corps souhaitées afin d’envelopper chaque poil et, après refroidissement, retirées de la peau d’un coup sec, dans le sens contraire de la pousse. La méthode présente de nombreux avantages : une repousse après environ deux semaines et des poils avec une pointe fine ;  un effet d’épilation qui dure entre quatre et six semaines ; la possibilité de réaliser une mise en forme ciblée de la zone pileuse restante.

La lumière pulsée : pas pour toutes les peaux

Les poils du corps se forment pendant l’adolescence sous l’influence des hormones et remplacent le duvet plus fin et incolore qui recouvre la plus grosse partie du corps. L’action des androgènes les rend plus épais, plus drus et plus fortement pigmentés que les cheveux. Les appareils à lumière pulsée peuvent constituer un moyen d’épilation définitive efficace sur le pigment foncé des poils masculins. Celui-ci absorbe en effet l’énergie lumineuse jusqu’au follicule et est détruit par la chaleur accumulée, sans effet collatéral sur les tissus environnants. En fonction de la structure et de la densité pileuse et de la partie du corps traitée, la production de poils diminue considérablement, jusqu’à disparaître complètement après un certain nombre de séances. A noter toutefois que comme la mélanine de la peau absorbe également la chaleur, ce mode d’épilation est déconseillé aux types de peau foncée, car des brûlures sont possibles. Sachez qu’il existe cependant aujourd’hui des dispositifs de lumière pulsée permettant de traiter les phototypes de I à VI.

A lire aussi : Produits cosmétiques : surveillance des effets indésirables