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L’actualité des professionnels de la beauté et du bien-être

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Auteur(s) : Isabelle LOUET

9/06/2021

INSTITUT-BIO-BEAUTE-ZEN

Pour Valérie Alric, le succès d’un institut, celui qui fait que le carnet de rendez-vous se remplit sans aucune difficulté, ne tient pas à la seule qualité des soins qu’on y prodigue. Il dépend aussi du lien qui se tisse, de la confiance qui s’établit avec les clients. 

« Il faut savoir associer savoir-être et savoir-faire », explique la lauréate du Beauty Award Jeune créateur 2019.

Une démarche écoresponsable

Et ça marche. Deux ans après avoir repris un institut en perte de vitesse, au cœur de Montpellier, son chiffre d’affaires ne cesse de croître et Valérie a renouvelé à 90 % le fichier clients. Plus encore, le profil de sa clientèle a complètement changé, « 58 % a moins de 40 ans et 37 % moins de 30 ans ». Ce succès auprès des jeunes s’explique par le fait qu’elle répond naturellement à leurs attentes. « Cette génération privilégie la qualité de service, mais, en plus, est sensible aux valeurs du bio, du local, du green, elle consomme en conscience. J’ai adopté une stratégie écoresponsable, non pas parce que c’est tendance, mais parce que c’est mon ADN. » Adepte du bio responsable et du zéro déchet dans son quotidien, elle les développe au maximum dans son institut. Ainsi, côté consommable, elle privilégie les packagings, contenants et matériel recyclables, recyclés, lavables, réutilisables, etc., mais sans jamais oublier la qualité. Quant aux marques, pour qu’elle les utilise, il ne suffit pas que ces dernières soient installées dans la région et fabriquent des produits bio et naturels, elles doivent aussi être une source de liens. « Je travaille, en ce moment, avec Bioreline d’Alès, Filles au pluriel, marque installée à Sète, et Cleverbeauty à Aix-en-Provence, parce qu’elles véhiculent les mêmes valeurs que moi et que je m’entends bien avec les fondateurs. Une histoire de rencontres. »

La qualité des échanges

Cette convivialité, Valérie la distille aussi entre les murs de son salon. À tel point que les habituées l’appellent par son prénom et ne tarissent pas d’éloges sur les réseaux sociaux. Un vecteur de communication simple, mais efficace : « Mes nouvelles clientes me disent souvent : « Si on vous appelle par votre prénom, c’est que vous avez un truc en plus. » Ce lien prend des formes surprenantes. Ainsi, dans un coin de l’institut, on trouve un arbre à livres. « À force de discuter de littérature avec des clientes, on a commencé à s’échanger des livres et on a décidé de les mettre à disposition », sourit Valérie.

Prendre le temps

« Mes clientes sont des adeptes de la slow cosmétique et recherchent des prestations à forte valeur ajoutée et individualisées. » Le temps, voilà encore une des valeurs sur laquelle Valérie demeure intransigeante. « Pendant un soin, mes clientes se mettent à nu, elles s’abandonnent. On se doit de les écouter, d’être attentive et leur donner ce qu’il y a de mieux. » Du temps avant, pendant : « Je ne sors pas de la cabine pendant la pose d’un masque, par exemple », et après : « La cliente doit pouvoir rester dans la cabine pour finir de se relaxer avant de replonger dans son quotidien ». Tous ses protocoles, Valérie les a pensés en fonction. Même l’épilation donne lieu à un soin complet où elle allie relaxation, musique et bien-être : « J’y ai intégré un massage en fin de soin ». Prendre le temps, se consacrer à sa cliente, ce sont les clefs d’une relation durable.