Auteur(s) : Olivier Laizé
6/11/2022
Le Covid-19 a transformé nos habitudes sociales et professionnelles de manière durable avec, pour conséquence, une prise de conscience des réalités microbiennes et de l’importance de l’hygiène. En termes de bonnes pratiques dans le secteur esthétique, cela n’a fait que matérialiser une déontologie déjà ancrée dans les esprits depuis longtemps : les soins doivent répondre à des conditions d’hygiène sécurisées et adaptées.
Si les professionnels ont acquis le principe de l’hygiène depuis longtemps, c’est chez la clientèle que la prise de conscience est la plus forte. Cet éveil sanitaire modifie ses exigences en matière de transparence. De nos jours, l’argument « hygiène » devient donc un prérequis dans l’esprit des consommateurs, au même titre que l’expérience ou les tarifs de l’institut.
Hygiène et santé : les enjeux
Les enjeux de la prévention des risques en esthétique sont donc devenus multiples. Au premier plan, il y a la sécurité de la clientèle et des professionnels. Elle repose sur le respect de règles sanitaires systématiquement appliquées par l’ensemble des praticiennes d’un institut et sont déclinées des protocoles hospitaliers dans l’objectif de limiter les risques d’infection et/ou les effets indésirables. Au deuxième plan, l’hygiène devient un élément fondamental dans la notion de qualité d’un institut et prend donc une dimension commerciale puissante. Une bonne gestion des règles d’hygiène est perçue par la clientèle comme garante des techniques que la praticienne va lui offrir. Les bonnes pratiques impactent donc non seulement l’image que renvoie la professionnelle à sa clientèle, mais aussi la perception générale du métier dans l’esprit des consommateurs.
Sécurité et qualité : les vertus commerciales
L’hygiène devient un nouvel argument commercial. Elle fidélise la clientèle et pérennise ainsi l’entreprise. Portée et défendue par les instances et confédérations du métier, la sécurité sanitaire matérialise aujourd’hui la qualité des services et tend vers l’excellence des pratiques. Elle devient alors un outil de communication qui doit être intégré à la politique commerciale et marketing de l’institut dans l’objectif d’informer sa clientèle sur la garantie d’un service sécurisé et de qualité.
En pratique
Les règles d’hygiène et de salubrité reposent sur trois grands axes : la gestion des produits et instruments/équipements, la salubrité des lieux d’exercice et la protection/information des personnes. Ces règles sont définies dans des « référentiels métier » et des règlementations spécifiques. Si elles sont amenées à évoluer, elles n’en restent pas moins adaptées aux réalités du métier. Il existe également des formations spécifiques et des audits de conformité sanitaires pour vous accompagner dans la mise en place des bonnes pratiques au sein de l’institut.
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